Charge mentale

Quarantaine de mère au foyer

Cette quarantaine forcée, cette sensation d’enfermement à la maison, je l’ai déjà vécu et pour moi, aujourd’hui rien ne change face au COVID-19.


Je ne peux plus aller au restaurant ou au cinéma, je m’en accommode.
Je ne peux plus recevoir ou aller chez les amis, tant pis.
Je ne peux plus aller faire mes courses, je fais un drive.
Je ne peux plus sortir, tout simplement, alors je m’adapte !
Et surtout, au début, l’idée me plaisait bien.


Faire une pause sur ma carrière professionnelle pour élever mes enfants, prendre du temps pour eux, pour les voir grandir et aussi un peu de temps pour moi, ça me plaisait bien…

Et toi papa ?
Ça te fait quoi d’être papa au foyer ?

Est-ce que tu te rends compte, papa que tu vas faire une pause sur ta carrière ? Que ça implique de se lever la nuit et d’être avec ses enfants H24 ?

Je ne veux pas te faire peur, je veux au contraire que tu te rendes compte que tu vas avoir la chance d’être enfermé avec tes enfants.
L’échappatoire, même bref, ne sera pas possible. Tu ne pourras pas faire une balade en moto ou même bricoler dans la maison puisque les magasins de bricolage seront fermés.
Si tu veux vanner devant la télé toute la journée, bon courage, car les enfants ne seront certainement pas de cet avis ; à cet âge là ils ont constamment soif de découvrir et de se dépenser.
Et puis, tu constateras vite que le linge et la vaisselle ne se font pas tout seul.
Tu verras aussi que les McDonalds et autres BurgerKing sont fermés et que le repas, sain ou gras, ne se fera pas de lui même non plus.

Prendras-tu goût à réorganiser constamment le budget du foyer pour que cette quarantaine ne nous mette pas sur la paille ?
Prendras-tu goût à nettoyer la maison quand 5 minutes après les enfants ont déjà tout dérangé ?
Prendras-tu goût à « ne rien faire d’autres que de profiter de tes enfants » ?

Profitons de ce moment en famille

Si tu es capable de prendre un peu de recul et de constater que la vie de maman au foyer n’est pas si simple.
Si à demi-mots tu avoues que tu t’étais trompé, que je ne fais pas que « profiter de mes enfants ».
Alors nous pourrons profiter de ce moment en famille pour réapprendre à vivre ensemble, se répartir les tâches ménagères pour qu’elles deviennent anecdotiques face aux petits bonheurs du quotidien et ainsi apprécier cette fameuse chance que nous avons d’avoir des enfants ensemble.

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